Houris - Prix Goncourt 2024
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3,4 • 35 notes
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- 16,99 €
Description de l’éditeur
Prix Goncourt 2024.
"Je suis la véritable trace, le plus solide des indices attestant de tout ce que nous avons vécu en dix ans en Algérie. Je cache l’histoire d’une guerre entière, inscrite sur ma peau depuis que je suis enfant."
Aube est une jeune Algérienne qui doit se souvenir de la guerre d’indépendance, qu’elle n’a pas vécue, et oublier la guerre civile des années 1990, qu’elle a elle-même traversée. Sa tragédie est marquée sur son corps : une cicatrice au cou et des cordes vocales détruites. Muette, elle rêve de retrouver sa voix.
Son histoire, elle ne peut la raconter qu’à la fille qu’elle porte dans son ventre. Mais a-t-elle le droit de garder cette enfant ? Peut-on donner la vie quand on vous l’a presque arrachée ? Dans un pays qui a voté des lois pour punir quiconque évoque la guerre civile, Aube décide de se rendre dans son village natal, où tout a débuté, et où les morts lui répondront peut-être.
C'est avec une précieuse et juste douceur que Lola Naymark redonne la voix à cette courageuse femme, Aube.
Couverture : D’après photo © Raymond Depardon / Magnum Photos
Avis d’utilisateurs
Bouleversant
Chaque jour je me disais c’est trop dur à écouter Mais chaque jour je continuais
C’était comme un envoûtement
Magnifiquement écrit, dur et passionnant !
Mais éprouvant par moments, dans la longueur. Il faut s’accrocher!
Scandaleux, achat regrettable
Je ne sais pas ce qui est le plus choquant : le fait que l’histoire appartienne à une femme bien vivante, qui se confiait à sa psychiatre, elle-même épouse de l’auteur, ou que M. Daoud utilise cette histoire comme une forme de propagande islamophobe. Il va jusqu'à lui inventer un quotidien terrible, alors que cette personne n’a jamais été menacée par des extrémistes dans son salon de coiffure et qu’elle est aujourd’hui reconnue comme une championne d’équitation. Alors que l’on pourrait penser qu’il n’y a rien de pire, M. Daoud parvient à franchir un nouveau seuil d’indignité en comparant l’histoire du prophète Abraham aux souffrances des femmes victimes de la décennie noire. Cette femme a finalement été abusée à deux reprises, et M. Daoud, en plus d’être un voleur, devient son second agresseur en s’appropriant son passé sans son consentement et en manipulant son présent pour servir des idées qui lui sont propres, au détriment de la vérité. L’Académie Goncourt, complice et bien consciente de cette instrumentalisation, semble cautionner une telle œuvre. Quand allons-nous enfin mettre un terme à cette dynamique où les hommes abusent des femmes, tant sur le plan personnel que dans le domaine littéraire ?